L’histoire de la maçonnerie doit nous guider pour ne pas renier nos origines. Il existe deux grands courants de la maçonnerie des « Hauts Grades » dans le monde, la voie écossaise et la voie américaine ou rite d’York (les autres rites pratiqués au GODF sont nettement minoritaires).
Lors du réveil des rites anglo-saxons au sein du GODF nous avons choisi la dénomination « américaine » parce que l’histoire nous y poussait. Mais force est de reconnaitre que la transmission récente de ces grades a été faite par la voie anglaise. Est-ce un problème ?
Nous ne le croyons pas, car comme on le démontre dans l’exposé précèdent, l’histoire n’est qu’un éternel va et vient de ces degrés, tantôt d’origine anglaise ou française et qui ont allègrement traversé les océans pour le plus grand bonheur des maçons des deux côtés.
Afin d’être cohérent jusqu’au bout, il nous faut conserver la dénomination de Rite d’York en veillant à créer des structures souples pour administrer les ordres associés. Le système anglais qui tient à leur histoire est trop compliqué, il ne faut surtout pas l’imiter.
Le Suprême Grand Chapitre peut fort bien administrer des Ordres Associés (qui bénéficieraient d’une certaine autonomie administrative) comme Les Nautoniers de l’Arche Royale, ou le Conseil Cryptique en attendant la Commanderie des Chevaliers Templiers, un peu à la manière de ce qui se fait en Écosse.
Simplicité rimera avec efficacité.
Enfin rappelons-nous !
Nous sommes les héritiers d’une histoire maçonnique très riches.
Nous avons travaillé en France à l’Ordre Royal d’Écosse, le Rite de Perfection, la Rose-Croix, le Rite Moderne, l’Ecossisme, etc… Beaucoup de rites sont dénommées anglo-saxon aujourd’hui sont d’origine française, alors, nous n’avons à rougir de notre histoire, le GODF est légitime à s’en emparer.
Aussi n’écoutons pas ici et là des bricoleurs de rites qui voudraient au nom d’une certaine modernité les transformer, les adapter.
Préservons les valeurs morales qui y sont véhiculés, source d’un enseignement qui nous lie au passé mais aussi à l’avenir